Les Biocarburants de troisième génération

Publié le par flippy

On les appelle aussi les algocarburants ; en effet ils reposent sur l'utilisation de microalgues pour produire du biocarburant. Ils ne sont qu'au stade de prototype mais ont, d'un point de vue théorique, un rendement 30 fois supérieur aux biodiesels.

On aurait deux types de microalgues :

Certaines espèces sont particulièrement riches en huile. Elles peuvent accumuler 60% à 80% de leur poids en acide gras.

On pourrait donc produire du biodiesel à la manière du colza. Les algocarburants sont donc une source d'énergie prometteuse. Il faut cependant  trouver des solutions au problème d'opacité croissant des bassins de culture au fur et à mesure que les microalgues se multiplient, ce qui empêche la photosynthèse. Enfin, mettre en place ce procédé à un coût qui se répercute sur le coût du litre de biodiesel produit par cette voie :  environ 2060 dollars le baril soit 10 euro le litre un prix pas très compétitif.

 

D'autres espèces comme la microalgue chlamydomonas, lorsqu'elles évoluent dans un milieu carencé  en souffre, sont capables de produire de l'hydrogène. En effet le souffre joue un rôle dans la photosynthèse : il est nécessaire à la synthèse d'acides aminés qui forment les protéines. En absence de souffre la photosynthèse diminue, donc la plante met en place une autre voie énergétique, à savoir la production d'hydrogène.

Or il existe des voitures pouvant fonctionner à l'hydrogène, mais le problème majeur est que la production est très difficile à réaliser à partir d'H20 (dépense énergétique trop importante) et que ce carburant à l'état naturel est trop coûteux.

 

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